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 ...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS]

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Wattnight
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Wattnight


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...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] Empty
MessageSujet: ...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS]   ...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] Icon_minitimeDim 23 Déc - 21:06

...:: GEARS OF WAR ::...

...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] Gearsofwarposter


..:: Caractéristiques du jeu ::..

Evaluation PEGI : 18 ans et plus
Violence (PEGI)
Jeu en ligne (PEGI)
Nombre de DVD : 1
Package :Livret couleurs de 32 pages en français + 1 code pour 1 mois gratuit au Live Gold
Config jouable : Processeur 2,4 Ghz, 1 Go de RAM, Carte 3D 256 Mo
Config recommandée : Processeur 3,4 Ghz, 2 Go de RAM, Carte 3D 512 Mo
Joueurs concernés : Tous joueurs
Multijoueur
Nombre de joueurs : 1 à 2 en coop, jusqu'à 8 en ligne
Version française : Intégrale
Jouable online
Orienté jeu en équipe : Possible
Compatible Windows Vista
Espace disque requis : 12 Go

...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] Gears3

Dévoilé à l'occasion de l'E3 2005, peu après la première apparition officielle de la Xbox 360, Gears of War témoignait à l'époque de l'ambition clairement affichée par Epic d'imposer son moteur graphique sur consoles Next Gen. Déjà rompu à l'exercice sur PC, le développeur de la série Unreal (et de sa petite soeur multijoueur, Unreal Tournament) connaît bien l'impact décisif sur les ventes de licences d'un titre réussi, à la fois fun à jouer et techniquement bien en avance sur son temps, et il a donc consacré de nombreux mois à l'élaboration d'un jeu à la hauteur de son moteur et des exigences de Microsoft. Un an après, et alors que les développeurs s'arrachent l'Unreal Engine, le titre déboule enfin sur PC dans une version adaptée, avec un certain talent, par People Can Fly, les créateurs de Painkiller.


..:: Dents blanches et mentons carrés ::..


Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Plongée dans un futur incertain, désespérément gris et terne, l'Humanité tente depuis plusieurs années de survivre à la menace que représentent les Locustes, des bestioles bien laides embusquées telles les droïdes de la Guerre des mondes dans les entrailles de la planète. Pour s'en débarrasser, l'armée décide de faire sortir le vaillant Marcus, emprisonné quelques années plus tôt pour prise inappropriée d'initiative, et lui demande de retrouver l'escouade Alpha, en possession d'un instrument essentiel pour contrer l'invasion locuste mais hélas portée disparue. Voilà, voilà. Pas effarouché par ce scénario, aussi fin que son armure est épaisse, notre héros s'embarque pour le marathon habituel des héros de jeu vidéo : sommé de sauver le monde, confronté à la mort de certains de ses camarades mais toujours assez fort moralement pour ne pas se détourner de sa mission, il va rencontrer au cours de son périple pas mal d'obstacles, suffisamment en tout cas pour occuper et divertir le joueur une petite dizaine d'heures, à défaut de véritablement le passionner. En dépit de cinématiques nombreuses et des interventions d'une voix off plutôt bavarde, symboles de l'effort réalisé par Epic en matière de narration, le déroulement de l'aventure vécue par l'ami Marcus et ses acolytes manque cruellement de profondeur et de clarté. Entre deux scènes d'éclat aussi pompeuses que mal mises en scène, on avance donc sans se poser trop de questions, sans forcément savoir pourquoi on est là ou ce qu'on doit faire, simplement aiguillé par des objectifs sibyllins du type "Trouvez un autre chemin" ou "Cherchez la sortie". Un titre de l'envergure de Gears of War aurait certainement mérité mieux à ce niveau, même si son développeur n'a il est vrai jamais vraiment été réputé pour la subtilité de ses intrigues ou la finesse de ses dialogues.


..:: Duck and... Cover ! ::..


Heureusement, le studio s'y entend comme personne quand il s'agit d'action, et plus encore quand elle implique de gros lourdeaux en épaulettes d'acier et après-skis en titane. Parfois seul, mais plus souvent accompagné d'un ou trois camarades, Marcus va ainsi s'employer à trucider un nombre impressionnant de Locustes, sans une minute de repos mais sans pour autant foncer dans le tas. Malgré les quintaux de son armure, notre héros ne bénéficie pas de l'incroyable résistance qui échoit habituellement aux hommes de sa fonction. Plutôt douillet, il peut facilement succomber à deux-trois rafales de fusil mitrailleur en pleine poire et ses ennemis ont une fâcheuse tendance à viser juste, tout en n'hésitant pas à se planquer entre deux salves ; pour survivre, sans même parler d'éliminer ses adversaires, il va donc devoir se dissimuler à droite et à gauche, bondir d'abris de fortune en cachettes temporaires et ainsi se faufiler au plus près pour obtenir une bonne ligne de tir, voire en découdre au corps-à-corps.


..:: Le style Epic ::..


Devant la fureur des combats et l'énergie qui se dégage des animations, des mouvements de caméra et des effets sonores, on a en effet bien du mal à s'énerver devant les quelques ratés initiaux de la maniabilité. Celle-ci bien intégrée, la richesse des mouvements disponibles et l'interactivité des environnements, où chaque obstacle est un abri potentiel, donnent un cachet incroyable aux affrontements de Gears of War et rendent les combats aussi impressionnants à regarder que tripants à jouer : épaulé par nos comparses, eux aussi balayés par le feu ennemi, on balance vite fait une grenade pour combler les trous d'émergence d'où sortent les Locustes, on tire une ou deux salves et on court, le corps courbé et la caméra chancelante mais collée à nos basques, pour progresser de quelques mètres. Les murs de béton nus qui nous entourent crépitent sous les balles, des explosions se font entendre au loin mais après quelques secondes qui paraissent interminables, on parvient à plonger derrière un bloc de ciment qui traînait par là, prêt à tronçonner l'imprudente I.A. qui viendrait chercher... des embêtements. Dans ces moments-là, on oublie l'indigence du scénario ou les dialogues dignes de Rambo et on ne pense plus qu'à une chose, s'en sortir en un seul morceau.

...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] ALL_GearsOfWar_SS_1


..:: I don't step aside, I step up ::..


C'est qu'à force de jouer du duck & cover à toutes les sauces, le joueur pas trop maladroit parvient sans peine à saisir le concept et à en exploiter toutes les subtilités ; autrement dit, à surpasser en la matière une I.A. pleine de bonne volonté, mais tout de même un peu limitée. Assez intelligente pour se planquer quand elle recharge, mais pas suffisamment fûtée pour changer d'endroit avant de relever la tête, elle se prend souvent sans broncher des balles dans un bras ou une épaule qui dépasse, et n'hésite pas à se lancer à l'assaut à découvert alors que le joueur est encore en train de vider son chargeur dans sa direction. Dans le même ordre d'idées, il arrive parfois que l'on débarque dans le dos d'un ennemi et, si on comprend aisément qu'il ne voit pas venir la première balle, on constate trop souvent qu'il a également bien du mal à anticiper les suivantes. Ces soucis d'I.A., partagés par nombre de jeux du genre, participent à tirer l'expérience de jeu vers le bas, ou plus exactement à l'éloigner du très haut. Le jeu souffre également en solo d'un mal qu'on ne l'aurait pas cru capable d'attraper, la lassitude.


..:: Geeks of War ::..


Mais le plus gros point noir du titre, jeu d'action peu innovant sur le fond mais très efficace, reste sa durée de vie. Précédé par une gigantesque vague marketing, incrusté dans le crâne des joueurs à coups d'images et de trailers impressionnants pendant son développement, Gears of War se finit sans forcer en deux longues après-midi normales de joueur, ou en deux courtes soirées pour les plus motivés. En somme, en neuf-dix heures à tout casser. Forcément, cela fait un peu pingre, et la fin tellement ouverte qu'on croirait y voir l'annonce d'un Gears of War 2 ne fait que rajouter du sel sur les plaies. Surtout, devant cette durée de vie pas honteuse mais vraiment dans la moyenne basse des jeux censés marquer les esprits, on pourra hésiter à investir dans l'équipement nécessaire pour véritablement en profiter à fond. Les images, les vidéos accompagnant le test parlent d'elles-mêmes : si certains jeux de cette fin d'année pourraient donner un léger coup de vieux à ce titre resté assez similaire à la version X360 sortie l'année dernière, Gears of War place tout de même la barre assez haut en termes techniques. Malgré leur design beauf au possible, complété d'ailleurs par des dialogues tellement bas du front qu'on entreverrait presque, à tort, du second degré, difficile de ne pas baver devant la modélisation des personnages, de s'extasier face aux décors, immenses ou confinés, dans lesquels ils évoluent, ou encore de pleurer de joie à chaque mouvement de caméra soulignant des animations soignées au possible et un frame rate impeccable en toutes circonstances... sur une machine de compét', tout du moins.

...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] 20061030GearofWar3

Car s'il affiche sans aucun problème le rendu de la mouture X360, en y ajoutant quelques effets supplémentaires et en offrant la possibilité bienvenue d'ajuster la résolution à sa guise, ce Gears of War le fait payer très cher sur PC en exigeant une machine de course pour être vraiment à l'aise toutes options à fond et à une résolution acceptable. Sur une machine plus toute neuve mais encore largement à jour (Intel Core 2 E6300 @ 1.86Ghz, 2 Go de RAM, GeForce 7900 GT), il faudra se contenter d'options assez moyennes pour obtenir une fluidité acceptable en DirectX 9, sans pour autant atteindre des sommets. Sur notre PC de test en revanche (Intel Core 2 Q6600 @ 3.20Ghz, 4 Go de RAM, GeForce 8800 GTX), la majeure partie de l'aventure peut largement se jouer avec les détails poussés à leur maximum, avec anti-aliasing et tout le tremblement, sans que de vilaines saccades ne viennent gêner l'expérience. Du moins, sur les niveaux déjà présents sur Xbox 360 : les chapitres rajoutés spécialement pour la version PC, que l'on soupçonne d'ailleurs déjà prêts depuis bien longtemps mais peut-être trop gourmands pour la console de Microsoft, sont avec leurs environnements ouverts un peu plus exigeants et n'hésiteront pas à faire chanceler le frame rate à l'occasion. C'est d'autant plus vrai sous DirectX 10 : si les différences de rendu entre DX 9 et DX 10 restent pour le moins subtiles, l'écart de gourmandise des deux modes est en revanche particulièrement notable. Plus généralement, et malgré l'implication de Microsoft dans le projet, la tenue du jeu sous Vista est tout sauf tolérable. D'une part, on l'a dit, le titre est beaucoup plus gourmand sous DirectX 10 sans pour autant être graphiquement très au-dessus. Mais surtout, des bugs d'une ampleur incompréhensible pour un jeu de ce calibre entraînent des plantages arbitraires sous Vista. Le principal d'entre eux intervient à la première connexion au Windows Live et nécessite une petite manipulation, mais il y en a quelques autres tout aussi néfastes affectant la version commerciale du jeu, aussi bien française qu'américaine. Lamentable. On espère voir arriver rapidement un patch corrigeant ces soucis assez incroyables.

Côté multijoueur pur, le titre propose un petit nombre de cartes, mélange de la dizaine de niveaux originaux de la mouture Xbox 360 et du pack de cartes multi plus récent, qui se montrent assez petites mais plutôt bien structurées. Il offre en outre les trois modes de jeu originaux, ou plutôt trois variantes assez similaires de deathmatch en équipe, auxquels viennent s'ajouter quelques modes un poil plus tactiques avec points à tenir sur la carte et tout le tremblement. Quelques règles sympas viennent corser les parties à plusieurs, où souvent, tirer sur un ennemi jusqu'à la mort ne suffit pas forcément : il peut soit se relever tout seul dans certains modes de jeu, soit attendre qu'un coéquipier viennent le secourir dans d'autres. Dans l'ensemble, le multijoueur constitue une alternative sympathique à la campagne solo, d'autant que les armes se montrent pour la plupart beaucoup plus fun ici, et l'association de la vue à la troisième personne, du gameplay très duck & cover du jeu et de la possibilité d'être ranimé permet d'obtenir des parties très tactiques et assez lentes. Par ailleurs, cette version PC offre aux joueurs (très) motivés un éditeur de cartes, qui devrait sans problème accoucher dans les mois à venir de maps de qualité. Enfin, signalons évidemment la présence du Windows Live et de ses différentes formules d'abonnement dans les fonctionnalités de cette version PC. Assez discret heureusement, le système permet de se connecter et de jouer, aussi bien en coopératif qu'en multi, sans avoir besoin de s'offrir un abonnement payant. Ce dernier permet en revanche d'avoir accès à des parties classées ou à d'autres réservées aux membres gold, entre autres petits avantages pas forcément bien glorieux. On aurait préféré tout avoir à l'oeil, ceci dit, comme d'habitude avec le multi sur PC.

...:: Gears of War ::... [17/20] [FPS] GearsOfWarX360haut612


..:: Notes du Testeur O2GamE Team ::..

Graphiqme : [19/20] franchemen trop beau
Jouabilité : [18/20]
Durée de vie : [16/20]
Bande son : [16/20]
Scénario : [16/20]
Note Générale : [17/20]


..:: Bande Annonce / Video ::..

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